« Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? » Lc 13
La loi, les règles nous sont parfois bien utiles pour nous y enfermer, pour nous mettre à l’abri de ce qui fait pourtant leur source et leur fondement : ce qui nous fait tenir droit . Un appel à une plus grande humanité, la protection du plus faible, la croissance de l’être humain … ce qui nous met debout.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.
En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
Evangile du lundi de la 30e semaine du temps ordinaire – Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris