»Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. » Lc 4
Les foules comme le Christ sont empressées. Chacun à sa manière. Le Christ ne condamne pas l’empressement, il ne le reproche pas. Mais à sa suite il nous invite à l’habiter autrement.
Le Christ est empressé mais il prend le temps de la rencontre. Le Christ est empressé sans vouloir retenir l’autre. Le Christ est empressé mais il sait laisser le temps aux disciples de lui dire un jour, comme sur la route d’Emmaüs : « Reste avec nous car il se fait tard »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Evangile du mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire – Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris