de Benoît Springer
Les belles pages en noir et blanc de Benoît Springer offrent leur tendresse et leur plage de silence à une petite fille pleine de vie qui passe ses vacances chez son grand-père, ancien garagiste qui vend ses légumes au marché.
Les expressions de son visage font partager aux lecteurs ce qu’elle éprouve lorsqu’elle voit ce que personne d’autre ne sait regarder : une autre petite fille mais drapée de noir qui vient cueillir les âmes de ceux qui vont mourir.
80 pages au large format (23 sur 32) nous font ainsi entrer de manière très attachante, dans cette initiation à la mort. Nous nous approchons avec Luce de ce moment où la vie se dévoile fragile et douloureuse. Un bel album dont on a de cesse de s’imprégner, encore et encore.
Les funérailles de Luce, Benoît Springer, Vents d’Ouest, janvier 2008, 80 pages